Des châssis en profilés d’aluminium, des méthacrylates transparents ou peints par derrière, du PVC expansé, des feuilles de polycarbonate. Un balayage de peinture, une ligne bombée, un papier peint et plié, une toile translucide,…
Les « Coopérations » réunissent ces éléments avec de gestes simples, combinés entre eux. Sous l’apparence des tableaux ils permettent aux différentes actions et matériaux de collaborer avec un même objectif général, de jouer avec la perception du regard.
La transparence est saisie comme une condition dynamique de la vision de la peinture, contraire au principe qui veut qu’elle soit définie par son opacité, par le fait que toute peinture est déposée couche par couche. Ce fait fondamental garde finalement une relation assez particulière avec la construction du visible traditionnellement associé à la peinture.
Le regard va et vient entre la transparence du méthacrylate, la mise en évidence du châssis, des béances dans la structure qui nous donne à voir le mur blanc, et la relative opacité de la matière picturale. Les reflets et les profondeurs des différents plans appellent au déplacement corporel dans l’espace.
La « coopération » est alors celle des différentes parties ; celles qui conforment le tableau, les matériaux qui le composent, sa logique d’assemblage, les différents gestes picturaux qui sont inscrits. Mais il y a aussi coopération entre le contexte où se trouvent les parties et son adresse au regard du spectateur. C’est un processus complexe et qui n’est en réalité jamais fini car il change tout le temps. Ceci est une des raisons pour lesquelles les « Coopérations » sont incomplètes, presque par définition, même si l’objet est arrêté au moment où il sort de l’atelier.Transparence contre opacité, c’est une vielle opposition qui rappelle très probablement celle exacerbée des marchés financiers d’aujourd’hui, et qui dans un même plan d’analogies nous évoque aussi qu’un des sens principal de la coopération est d’être antagoniste à la concurrence, chose qui constituerait certainement toute une bonne raison pour faire des tableaux.
Les « Coopérations » réunissent ces éléments avec de gestes simples, combinés entre eux. Sous l’apparence des tableaux ils permettent aux différentes actions et matériaux de collaborer avec un même objectif général, de jouer avec la perception du regard.
La transparence est saisie comme une condition dynamique de la vision de la peinture, contraire au principe qui veut qu’elle soit définie par son opacité, par le fait que toute peinture est déposée couche par couche. Ce fait fondamental garde finalement une relation assez particulière avec la construction du visible traditionnellement associé à la peinture.
Le regard va et vient entre la transparence du méthacrylate, la mise en évidence du châssis, des béances dans la structure qui nous donne à voir le mur blanc, et la relative opacité de la matière picturale. Les reflets et les profondeurs des différents plans appellent au déplacement corporel dans l’espace.
La « coopération » est alors celle des différentes parties ; celles qui conforment le tableau, les matériaux qui le composent, sa logique d’assemblage, les différents gestes picturaux qui sont inscrits. Mais il y a aussi coopération entre le contexte où se trouvent les parties et son adresse au regard du spectateur. C’est un processus complexe et qui n’est en réalité jamais fini car il change tout le temps. Ceci est une des raisons pour lesquelles les « Coopérations » sont incomplètes, presque par définition, même si l’objet est arrêté au moment où il sort de l’atelier.Transparence contre opacité, c’est une vielle opposition qui rappelle très probablement celle exacerbée des marchés financiers d’aujourd’hui, et qui dans un même plan d’analogies nous évoque aussi qu’un des sens principal de la coopération est d’être antagoniste à la concurrence, chose qui constituerait certainement toute une bonne raison pour faire des tableaux.