J’ai tenté alors de les séparer en plans distincts, de distancer le mur, en utilisant une structure portante qui crée une profondeur, et les surfaces transparentes ou opaques qui réfléchissent et séparent, convertissent ce qui est derrière en une image optique derrière la glace. Ceci m’a amené à utiliser parfois des aplats de peinture sur le mur qui souvent dépassent, comme un plan qui est dissocié des étagères métalliques industrielles utilisées dans la logistique, comme structure anthropomorphe et métaphore du tableau, et des plaques de polyméthacrylate qui créent le plan de surface qui sépare et coupe la profondeur de l’ensemble.
Peintures > Mur / Forme
réalisme de marché
Au départ il avait l’envie de travailler sur ces dispositifs comme les présentoirs ou les vitrines qu’on trouve quotidiennement dans les magasins et les centres commerciaux et qui montrent objets et marchandises. Pas pour explorer leur rapport aux objets, ou esthétiser les matériaux, mais plutôt pour les approcher comme des agencements qui jouent de l’absence et deviennent artefacts de la vision.