Les dispersions sont les premières peintures où j’ai utilisé un protocole comme méthode de travail: une suite de dispersions successives à l’acrylique réalisées à l’horizontale jusqu’à obtenir la saturation de la surface. Les couleurs sont choisies à l’avance, en général une opposition entre deux tons à laquelle j’ajoute du blanc nacré pour la lumière. Je pars d’un contraste fort ou modéré, chaud ou froid. Souvent je privilégie les tons chauds (jaune, orange ou rouge) que je réalise avec des pigments fluorescents, communément associés à l’univers des signes et du graphisme. Les différentes couches génèrent une spatialité et une profondeur particulièrement visible en grand format (250 X 120 cm, 300 X 200 cm). Les petits formats (30 X 20 cm) fonctionnent comme fragment de tableaux de plus grande échelle .
Cette série date de 1992-93. Parallèlement, aux antipodes, je commençais les premières peintures emmurées, poussé dans le déni que je cherchais d’une peinture qui fasse image.
Cette série date de 1992-93. Parallèlement, aux antipodes, je commençais les premières peintures emmurées, poussé dans le déni que je cherchais d’une peinture qui fasse image.